Réforme du courtage : pour une meilleure satisfaction des clients

Réforme du courtage : pour une meilleure satisfaction des clients

La réforme du courtage a officiellement vu le jour l’année dernière. En quoi cela vous concerne nous direz-vous ? Et bien sachez que cette réforme a été pensée pour garantir aux clients du courtage davantage de sécurité et de transparence !

 

Voici ce qu’il faut retenir de cette réformeet de ses modalités.

 

Le démarchage téléphonique plus encadré, point phare de la réforme

L’un des points clés de la réforme du courtage, c’est l’attention portée au démarchage téléphonique des particuliers et les dispositions qu’elle prévoit pour l’encadrer. En effet, la réforme veut mettre fin à une pratique mal perçue : la vente par téléphone de produits d’assurance.

 

Désormais, les vendeurs d’assurance sont dans l’obligation de prouver que la vente a été réalisée dans les conditions qui s’imposent et fournir une confirmation écrite de l'accord de vente sur un support durable - courriel ou courrier. Par ailleurs, les appels doivent être enregistrés et conservés pendant une durée de 2 ans.

 

La réforme du courtage et la question de la transparence

La réforme du courtage se place également sous le signe de la transparence : toutes les entreprises, cabinet et autres compagnies doivent désormais s’assurer que leurs salariés disposent d'un casier judiciaire vierge.

 

Pour vérifier que ce soit bien le cas, des associations de courtiers seront chargées d’effectuer cette mission de contrôle. Cela implique donc pour les courtiers professionnels concernés d’adhérer à une association professionnelle compétente. Si un courtier n’affiche pas les pré-requis pour exercer son activité dans le cadre légal fixé, l’association peut formuler des recommandations pour y remédier, voire refuser refuser son adhésion.

 

Le souci de la satisfaction client

 

Au-delà d'une amélioration de l’encadrement des pratiques de vente dans le milieu de l’assurance, la réforme du courtage veut bel et bien accroitre la qualité de services et la satisfaction des assurés. Pour cela, les associations professionnelles devront s’assurer que tous les professionnels concernés suivent les formations requises (formation de base, puis formation continue) afin d’être à jour sur les règles en vigueur et les évolutions du métier.

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